vendredi 25 février 2011

Tunisian Republic location map.svg

Tamerza Tunisie


Tamerza (تمغزة) ou Tameghza est une oasis de montagne située au sud-ouest de la Tunisie (gouvernorat de Tozeur). Elle est située à environ 450 kilomètres de Tunis et 70 kilomètres de Tozeur.
Le site appartenait sous le nom d'Ad Turres au limes saharien reliant Tébessa à Gafsa. Il était alors chargé de la défense des frontières de l'Empire romain avant de devenir le siège d'un évêché sous les Byzantins. On décèle d'ailleurs, dans certaines maisons du village, des matériaux antiques.
La tache verte de la palmeraie de Tamerza tranche sur le décor minéral environnant. Précédant l'oasis, le vieux village, abandonné en 1969 à la suite d'inondations meurtrières qui font plus de 400 morts en Tunisie, étale ses constructions sur la rive de l'oued El Horchane dont le lit forme un large boulevard raboté et nu qui dit toute la violence des pluies dans cette région. Seul le marabout est encore utilisé.
C'est dans cette région des oasis de montagnes que sont tournées certaines scènes du film Le Patient anglais.
Selon plusieurs sources, un commando du GIA aurait tué, le 11 février 1995, six gardes nationaux près de l'oasis. Une revendication est publiée le 20 février2,3Le Monde du 16 février 1995 rapporte que « l'attaque du poste-frontière de Tamerza a été démentie par Tunis qui tente de réduire l'affaire à un banal accident de la route »4.

Deglet nour Tunisie


La deglet nour (en arabe دقلة نور), signifiant « doigt de lumière », désigne l'une des 300 variétés dedattes existantes. On dit qu'elle est la « reine des dattes » ou un « soleil en miniature ». LesDeglet Nour de plus haute qualité proviennent d' Algérie, qui est le pays emblématique de cette variété de datte.
Étymologiquement, le mot degla viendrait du Dejla, qui est le nom arabe du Tigre, fleuve d'Irak. C'est de cette région que cette variété aurait été importée il y a quelques siècles.
La deglet nour est particulièrement riche en apports énergétiques (295 kcal par 100 grammes). Fraîche, elle est composée de 70 % d'eau, de sucres et de vitamine C. Elle contient aussi dessels minéraux.
Cette variété est particulièrement cultivée en Algérie (dans la région des Zibans près de Biskra), enTunisie et dans les États arides du sud-ouest des États-Unis (CalifornieArizona et Texas) où leclimat ressemble à celui de l'Afrique du Nord.
L'Algérie est le premier producteur mondial de cette variété1. Les ventes annuelles moyennes sont de 7,1 tonnes. La France est aujourd'hui le principal importateur d'Europe et le plus gros consommateur de dattes, en particulier de cette variété (septembre 2009). La consommation se fait surtout pendant le mois du ramadan. En effet, la tradition prophétique retient cet aliment lors du rituel de rupture du jeûne.

[modifier]


Description[modifier]

Dattes
C'est un grand palmier de 15 à 30 m de haut, au tronc cylindrique, le stipe, portant une couronne de feuilles (les palmes).
Les feuilles sont pennées, finement divisées et longues de 4 à 7 mètres.
L'espèce est dioïque et porte des inflorescences mâles ou femelles, appelées spadices, enveloppées d’une très grande bractée membraneuse, la spathe. Les fleurs femelles ont trois carpelles indépendants, dont un seul se développe pour former la datte.
Les fruits, les dattes, groupées en régimes, sont des baies, à chair sucrée entourant un « noyau » osseux qui est en fait la graine.

Culture[modifier]

La pollinisation se fait par le vent (anémophilie), cependant en culture, le nombre réduit de palmiers mâles (dans les oasis algériennes ou tunisiennes, où ils sont appelés dhokkars, on en compte souvent un pour 100 pieds femelles) oblige à pratiquer une pollinisation artificielle.
La propagation des palmiers-dattiers se fait soit par clonage, soit par prélèvement de drageonsou boutures afin de conserver les cultivars choisis. En effet, le simple semis d'un palmier ne permettrait ni de retrouver les qualités gustatives du fruit d'origine, ni d'être certain de son sexe (et seuls les pieds femelles sont choisis pour être multipliés, car porteurs de fruits). Cela dit, le semis est très facile et peut, dans des cas rares, être à l'origine d'un cultivar intéressant. Dans les oasis traditionnels néaumoins en afrique du nord les agriculteurs oaisens continuent à sélectionner à partir des populations de semis qui ont gernmé au hasard des têtes de clones nouveaux. Ils reste encore des zones (Mzab, Gourara en Algérie) où on continue de processus de sélection payasane en leurs donnant de nouveaux noms vernaculaires.
Dans les régions ne descendant jamais sous -10 °C, on peut planter la graine directement en extérieur après l'avoir laissé germer dans un verre d'eau. Un plant femelle mettra environ 10 ans à fructifier s'il est à proximité d'un plant mâle et bénéficie du climat adéquat.

Origine et distribution[modifier]

Le dattier cultivé est connu depuis la plus haute Antiquité. Son origine serait située dans l'ouest de l'Inde ou dans la région du golfe Persique. Il est répandu dans toutes les zones chaudes d'Afrique du Nord, le Sahara, depuis l'Atlantique jusqu'à la mer Rouge, ainsi qu'au Moyen-Orient et vers l'est jusqu'à l'Indus.
Sa zone de prédilection se situe entre le 15e et 30e degré de latitude nord. Plus au nord, il peut être cultivé, mais ne fructifie pas ou donne des fruits médiocres (c'est le cas de la palmeraie d'Elche en Espagne).
Il a été introduit dans les cinq continents, en particulier en Amérique à partir du xvie siècle et en Australie au xixe siècle. Il est l'objet de cultures commerciales en Afrique du Nord, auMoyen-Orient et aux États-Unis (CalifornieArizona).

Variétés[modifier]

La notion de « variété » est à utiliser avec précaution pour les palmiers dattiers. Il s'agit plus de cultivars primitifs qui par usage commercial ont reçu le vocable de variétés. Il existe des centaines de variétés qui se rattachent à deux grands groupes : les dattes sèches et les dattes molles :
En Tunisie, on compte plus de 300 variétés (qui sont en fait des clones). Au Maroc, on compte près de 150 variétés (ou clones), qui sont regroupées en 5 ou 6 grandes groupes: Bou Fuggus, Bou Ittob, Bou Su'ayr, Bou Sehamî, Jhayl et Bou Skrî. Le bou Su'ayr est le moins apprécié, il coute 0,50 € à la récolte, les autres fruits varient entre 1 et 4 € le kilo à la récolte. Le bou shamî est typique de Zagora, petit, noir, et très sucré, le bou ittob est très gras et large, le bou skrî très long et sucré, comme le jhayl, qui est, comme son nom l'indique, très abondant. Le Fuggus est le plus apprécié. En Algérie, on compte aussi plus de 300 variétés telles que deglat, deglet nour, shikh, aabbad, figigue (qui vient du Maroc), mahdi, etc.
Parmi les dattes molles, les plus appréciées en Europe, la variété la plus connue est la deglet nour.
Pour inventorier les cultivars du dattier, les variétés cultivées dans les oasis sont identifiées par des appellations vernaculaires. Les signes de l'arbre adulte (le palmier) et surtout les fruits constituent les meilleurs critères pour distinguer entre les variétés. Les efforts de caractérisation sont hétérogènes d'un pays à un autre. Aujourd'hui, sur la base d'une proposition maghrébine, Bioversity International a édité les descripteurs du palmier-dattier, ce qui permettra de décrire les variétés selon un standard commun.
En Algérie, le nombre de cultivars inventoriés dépasse les mille (1300). En plus des cultivars identifiés, il existe dans les oasis des palmiers issus de francs et qui sont non identifiés par des appellations. Ce sont soit des palmiers mâles soit des arbres femelles récemment sélectionnés ou non identifiés encore. Cette catégorie est très riche en diversité et représente 1 à 10 % du nombre de palmiers dans une oasis. Les palmiers mâles sont souvent appelés sans distinction Dokkars et les autres francs femelles sont connus sous les vocables: Khalt,IghessNoyaAghemmuA'damDguelDegla, etc. selon les régions.
Ainsi le nombre de génotypes existants dépasse les estimations de quelques 100 à 150 000 spécimens. À force de généraliser la culture de variétés dites meilleures ou de bonne qualité ou encore d'exportation, le plus grand nombre de variétés et surtout de khalt (francs) et de dokkars sont soumis à une érosion dramatique.
Plus de 50% des palmiers cultivés sont de la dite Deglet Nour, bien qu'il existe d'autres spécimens de variétés mieux adaptées plus résistantes à la sècheresse et aux maladies et encore plus productives ou plus précoces.
La datte la plus grosse est Deglet Talmine (40 g !). La plus précoce est Cheikh Mhammed ou Ferrana (maturité: juin). La plus longue est Seb'a Bedra (>7cm). La variété résistance au Bayoud (fusariose) est la Taqerbucht.

Utilisation[modifier]

Le palmier-dattier fournit des fruits, très énergétiques, mais bien d'autres choses. Plus de 130 usages sont identifiés auprès des populations oasiennes :
  • Ses dattes servent à la production de miel de datte (Rob), d'alcool et de vinaigre.
  • Son bois est précieux tant comme combustible que comme bois d'œuvre dans des régions où les arbres sont très rares.
  • Ses feuilles fournissent une matière première pour la fabrication de divers objets de vannerie. Entières, elles sont utilisées pour couvrir les toits ou fixer les dunes (afreg). Le rachis sert pour la confection des articles de meubles. La base des pétioles (kornaf) sont utilisées dans la construction ou dans des travaux artistiques d'ébénisterie (à Metlili, à côté de Ghardaia, par exemple).
  • Le bourgeon terminal, comme pour beaucoup de palmiers, peut être consommé comme chou palmiste.
  • Il est aussi souvent employé comme arbre d'ornement.
  • Dans certains pays d’Afrique du Nord le palmier dattier est utilisé pour extraire le legmi de son tronc, de la même façon que l'eau d'érable est extraite de l'érable en Amérique du Nord pour la fabrication du sirop d’érable.
  • Les épines sont utilisées comme porte brochettes et aussi comme epaingle dans le métier à tisser. Parfois certains nomades chasseurs fabriquent des pièges pour capturer des gazelles, des fenecs et des mouflons.

Maladies[modifier]

Symbolique du palmier-dattier[modifier]

Chez les Grecs anciens et les Romains, la palme était le symbole de la victoire et décernée aux guerriers victorieux comme aux vainqueurs des épreuves sportives.
En France, la feuille du palmier, ou palme, symbolise une décoration : on parle des palmes académiques
En islam, c’est un arbre cité dans la parabole du croyant en raison de la généralité de son utilité, de sa longévité et la diversité de ses avantages.
D’après Ibn OmarMahomet a dit : « Il y a parmi les arbres un dont les feuilles ne tombent pas. Il est comme le musulman ... C’est le dattier, dit-il » (Rapporté par Boukhari, 60).
Dans la bible, on trouve en particulier ce verset : "Le juste poussera comme le palmier, il croîtra comme le cèdre du Liban." (Psaume 92, 12). Le Maguid de Mezritch explique ainsi ce verset : Il y a deux Sortes de Justes. Les uns portent des fruits qui profitent à l'humanité, comme le palmier, les autres étudient égoïstement pour eux-mêmes. Ils sont orgueilleux et stériles comme le cèdre.
Dans le judaïsme, la feuille du palmier est utilisée lors de la fête de Souccot, à la fois pour mettre sur le toit de la Soucca, et comme composant des Quatre espèces.

Espèces voisines[modifier]

Semis et germination[modifier]

Les noyaux de dattes de Phoenix dactylifera germent facilement dans du terreau, un peu plus facilement s'ils ont été auparavant placées dans de l'eau tiède 24h. Un pot assez profond, plus haut que large est nécessaire, car la plantule développe une racine pivot avant de produire sa première pousse aérienne. La germination peut être très longue (jusqu'à six mois et plus), mais en général elle se produit deux mois après la mise en terre. Le noyau peut aussi être placé dans un endroit relativement chaud (radiateur, cheminée) sur du coton maintenu humide. Il germe ainsi en quelques semaines. Quand la racine atteint entre 5 à 10 cm de long, il peut être planté dans du terreau mais cette dernière est fragile. Il faut encore patienter plusieurs semaines avant de voir sortir la première feuille. Le palmier aime avoir "les pieds dans l'eau". Il faut donc s'assurer que la coupelle sous le pot ne soit jamais vide.
Le pouvoir de germination est conservé longtemps. Le noyau de datte est celui qui contient le moins d'eau parmi toutes les plantes connues.
Le record de germination serait celui d'un noyau de almier Phœnix dactylifera L. datant d'il y a environ 2000 ans +/- 50 ans (selon la datation au carbone 14), et qui a germé en 2005, après avoir été retrouvé avec environ 70 autres graines de plantes locales anciennes dans les fouilles de la forteresse de Massada entamée en 1965 
1.

Palmier-dattier on Tunisie

Le palmier-dattier ou dattier (Phoenix dactylifera), parfois appelé dattier cultivé, est un monocotylédone de la famille des Arécacées et de la sous-famille des Coryphoideae, largement cultivé d'abord pour ses fruits : les dattes. C'est la plante verte des oasis sahariennes. On ne connaît pas cette espèce à l'état sauvage.

Tunisie


 carte de la Tunisie : carte générale
 carte physique & administrative de la Tunisie (Encyclopédie Universalis) 
 carte du relief de la Tunisie
 plans de villes (touristique) & plans de monuments
 carte administrative de la Tunisie
 cartes géographiques & géologiques de la Tunisie
 carte routière de la Tunisie 1/800 000 (Hema)
 carte routière de la Tunisie 1/800 000 (International travel maps)
 plan de Tunis, touristique (National Geographic)
 carte routière de la Tunisie 1/750 000 & carte du relief
     plan de Tunis


History

According to Garrett Nagle in his book Advanced Geography, Tunisia's tourist industry "benefits from its Mediterranean location and its tradition of low cost package holidays from Western Europe."[2] The development of tourism dates back to 1960 through the joint efforts of government and private groups. In 1962, tourism, with 52,000 entries and 4,000 beds, had a revenue of two million dollars and becomes the main source of foreign exchange in the country.[3] However, it is not popular with American tourists who are wary of Middle East destinations since the September 11, 2001 terrorist attacks.[2]
Until recently, Tunisia's main attraction was on its northeast coastline around Tunis; however, the Seventh National Development Plan of 1989 created several new tourist areas including the resort at Port-el-Kantaoui.[2] The tourism sector now represents 6.5% of Tunisia's GDP and provides 340,000 jobs of which 85,000 are direct jobs, or 11.5% of the working population with a high share of seasonal employment.
France, Germany, Italy and the United Kingdom are the four traditional tourist markets, though Tunisia lost roughly 500,000 tourists from Germany after 9/11.[4] From 2003-2004, it regained tourists, and 2007 saw arrivals increasing by 3 percent over that of 2006.[4]

[edit]Attractions

The souk in Tunis.

[edit]Resorts

This sector is popular mainly on the east coast, totaling more than 95% of beds. The following is a list of the largest resorts and the percentge of nights out of the total:

[edit]New developments

In recent years, ecotourism, spa and medical tourism are emerging onto Tunisia's tourist scene and growing very fast. According to the former Minister of Tourism thanks to the sahel (sousse monastir mahdia) Ahmed Smaou, "The medical tourism has a great future ahead of us."[5]Tourists must have a visa and an immunization certificate of yellow fever and cholera.[6]

[edit]Statistics

In 2000, there were 197,400 hotel beds in roughly 95,977 rooms with an occupancy rate at 56%.[6] 5,057,193 travellers came to Tunisia that year.[6] That year, tourist expenditures were nearly $1.5 billion.[6] According to 2002 US Department of State estimates, the average daily cost of staying in Tunis or Carthage was $146, compared to $114 in other areas of Tunisia.[6]
A large number of tourists to Tunisia come from Eastern Europe, and the nationalities of major tourist countries is shown here: Libyans (1 472 411 visitors), French (1 234 735), Algerians (945 324), Germans (547 403), Italians (464 323) and British (350 693).[3] There were 1 251 251 domestic tourists staying across the country for 2.75 million nights in 2006.

[edit]