Accusations de dictature
Diverses organisations de défense des droits de l'homme et des libertés ainsi que de nombreux médias étrangers accusent régulièrement le président Ben Ali d'être un dictateur42,43,44, le régime tunisien étant régulièrement accusé de violer les droits de l'homme45,46,47 et de réprimer la liberté d'expression48,45,46,49,50,51.
Le président est listé depuis 1998 comme l'un des « 10 pires ennemis de la presse » par le Comité pour la protection des journalistes. Reporters sans frontières le désigne également comme un « prédateur de la liberté de la presse »52.
Des prisonniers politiques sont fréquemment torturés53,54 et des défenseurs des droits humains, notamment les avocats, sont victimes de manœuvres d'intimidation et de harcèlement sans que leurs plaintes soient acceptées par la justice tunisienne45,46. Certains prisonniers politiques sont soumis à des conditions de détention difficiles et à des mauvais traitements, notamment le maintien à l'isolement pendant de longues périodes55. La loi antiterroriste votée en 2003 serait devenue l'occasion de procès inéquitables45,46 comme en témoigne l'affaire des étudiants internautes de Zarzis emprisonnés en 2004 pour avoir recherché de la documentation sur Internet avec leur professeur. Accusés de préparer un attentat et de se servir d'Internet comme outil de communication56, ils sont libérés en février 2006.
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