dimanche 30 janvier 2011


L’économie de la Tunisie est inscrite dans un processus de réformes économiques et de libéralisation depuis 1986 après trois décennies de dirigisme et de participations de l’État à l’économie. Avec, à partir du 1er janvier 2008, l’ouverture à la concurrence mondiale par l’entrée en vigueur de l’accord de libre-échange conclu avec l’Union européenne en 1995, l’économie tunisienne fait face à des défis de mise à niveau de pans entiers de son économie tout en bénéficiant d’une croissance économique annuelle soutenue de l’ordre de 5 % par an depuis une dizaine d’années.
L’économie de la Tunisie est historiquement liée à l’agriculture (bléolivesdattesagrumes et produits de la mer), aux mines et à l’énergie (grand producteur de phosphates et dans une moindre mesure d’hydrocarbures), au tourisme (6,5 millions de touristes en2006) et aux industries manufacturières (textilesagroalimentaire et électro-mécaniques) dans une perspective extravertie (grand nombre d’entreprises industrielles totalement ou partiellement exportatrices). Ainsi, son économie diversifiée la distingue de celle de la plupart des États des régions africaine, nord-africaine et moyen-orientale. Par rapport aux autres pays du Maghreb (Algérie etMaroc), elle se hisse à la deuxième place pour le revenu par habitant3,4 et deuxième pour le niveau de développement derrière la Libye5. De plus, la Tunisie est, au même titre que le Maroc, l’un des seuls pays de la région à être entré dans la catégorie des « pays à revenus moyens ».
L’économie tunisienne, qui bénéficie désormais d’un degré d’insertion dans les échanges mondiaux parmi les plus élevés du monde6, est distinguée au Forum économique mondial sur l’Afrique, tenu du 13 au 15 juin 2007, comme la 1re économie la pluscompétitive d’Afrique, devançant l’Afrique du Sud, et la 29e sur 128 au niveau mondial

Aucun commentaire: