lundi 31 janvier 2011

soupes


Les soupes — plus de 36 sont répertoriées dans le livre de Mohamed Kouki sans compter les spécialités régionales et ethniques — sont consommées surtout durant l'hiver et le mois deramadan. La plus commune est la chorba qui peut s'accommoder avec de la viande, du poulet ou du poisson et, le plus souvent, de petites pâtes appelées langues d'oiseau. Elle est généralement aromatisée avec du persil et des céleris et arrosée de jus de citron. Elle peut se préparer avec ou sans tomates. Une variante possible est la chorba frik qui se cuisine avec de la viande de veau, d'agneau, de poulet ou au poisson, du blé vert, séché, concassé et cuit dans le bouillon ; cette soupe peut, à elle seule, constituer un repas.

Plat de chorba

Plat de lablabi
Le sder (soupe de semoule), le hsou (soupe épaissie à la farine et arrosée de vinaigre même si l'original était préparé avec de la levure de bière), les hlalem (soupe avec des petites pâtes faites maison), la m'hamsa (à base de petites pâtes rondes), les macaronis en soupe ou la soupe au riz (avec des légumes frais et secs) sont également des soupes courantes.
Le lablabi, soupe de pois chiches accompagnés de croûtons de pain, d'huile d'olive, d'harissa, d'ail, de sel, de cumin et d'un peu de jus de citron, est la soupe la plus populaire ; elle est vendue dans la rue, même à des heures très tardives, et consommée sur tout le territoire tunisien.
Les broudous sont des pots-au-feu préparés à base de légumes ou mêlant légumes et viande ou poisson.

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